D'après « La Chronique médicale », paru en 1908
Au XVIIe siècle, on recherchait encore avec ardeur la pierre philosophale, et avec elle le secret du bonheur. Voici ce qu’écrivaient deux jeunes gens appartenant à une des premières familles de Hollande et venus en France pour achever de polir leurs mœurs et compléter leur éducation, Messieurs de Villiers — leur oncle, M. Someledick, ancien ambassadeur des Pays-Bas à Paris, était en correspondance avec Mazarin, et figurait dans son pays au premier rang des amis de la France —, dans leur Journal d’un voyage à Paris :
« Le 10 janvier 1657, nous fûmes voir le Temple, qui est une espèce de ville ceinte de murailles, où logeaient les anciens Templiers avant leur suppression, et où les rois de France demeurèrent quelque temps et mirent leur trésor et leurs archives dans la grosse tour, et enfin en gratifièrent les Chevaliers de Malte. Il est encore depuis renommé par ce merveilleux artisans le Sieur d’Arce qui a trouvé l’invention de contrefaire les diamants, émeraudes, topazes et rubis dans laquelle il a si bien réussi, qu’en peu de temps il a gagné une si grande somme d’argent qu’il tient carrosse, et a fait bâti deux corps de logis dans le dit enclos ; en l’un il demeure et l’autre il le loue. »
Tallemant parle d’une dame qui était « toute parée de pierreries du Temple », et ajoute en note : « Pierres fausses. Il y a un homme qui a trouvé le secret de colorer les cristaux. » Plus de cent ans après vivait, sur le quai des Orfèvres, un joaillier et marchand de faux diamants nommé Georges-Frédéric Strass, né vers 1700 à Strasbourg, et mort à Paris le 22 décembre 1773. On suppose que ce fut son père, ou l’un de ses parents, qui inventa le strass. Pour lui, il fit une belle fortune, en vendant de ces faux diamants aux femmes qui n’étaient pas assez riches pour en acheter de vrais.
Illustration : Bagues du XVIIIe siècle
meridianwomenhealth 29/05/2015 11:28
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