4 octobre 2011
2
04
/10
/octobre
/2011
22:09
Extrait de l'article :
Exigeant bravoure et adresse à manier à cheval la lance et l’épée, les tournois, déjà pratiqués au IXe siècle, constituent l’amusement principal des princes et des nobles, donnant aux chevaliers l’occasion de s’affronter lors de dispendieux combats parfois sanglants, fermement condamnés par des papes et souverains soucieux de conserver leur capacité à guerroyer.
Le premier tournoi dont parle l’histoire fut donné en 842, à l’occasion de la paix, après une guerre sanglante entre Louis le Germanique et Charles le Chauve, petits-fils de Charlemagne. L’historien Nithard décrit leur entrevue à Strasbourg et raconte comme ils se donnèrent toutes les marques d’une amitié réciproque, ajoutant que pour rendre cette assemblée...



Published by Le Blog pittoresque
-
dans
Magazine 31
4 octobre 2011
2
04
/10
/octobre
/2011
22:08
Extrait de l'article :
Longtemps certains forgerons limousins eurent la réputation de guérir qui la fièvre des bois, qui l’hypertrophie de la rate, qui les tumeurs de l’abdomen, lors de séances rituelles de « martelage du ventre » des patients, des enfants pour la plupart, qui en sortaient épouvantés.
Le martelage du ventre est une spécialité des forgerons, désignés, dans cette fonction, par le nom de metges qui, en patois limousin, signifie à la fois mage et magicien. Gaston Vuillier, folkloriste de la région, connut notamment un certain Chazal, qui se vantait d’avoir, à lui seul, « martelé une centaine de ventres »...



Published by Le Blog pittoresque
-
dans
Magazine 31
4 octobre 2011
2
04
/10
/octobre
/2011
22:08
Extrait de l'article :
Une légende affirme qu’au VIIe siècle, un sexagénaire atteint d’une hernie pratique l’incubation devant les reliques de saint Artémios, qui apparaît et lui dit : « Va chez le forgeron Théodore qui reste aux rostres de Domninos, et il te guérira ». Théodore éconduit sèchement le malade, qui bientôt revient sur un nouvel ordre identique du saint et se fait mettre...



Published by Le Blog pittoresque
-
dans
Magazine 31
4 octobre 2011
2
04
/10
/octobre
/2011
22:04
Extrait de l'article :
En 1642, les crieurs obtinrent de nouveaux statuts. Pour être admis dans la corporation, il fallait être enfant légitime, faire profession de la religion catholique, et être de bonnes vie et mœurs. Le serment est supprimé, mais « les nouveaux receus en la compagnie seront admonestez en entrant...



Published by Le Blog pittoresque
-
dans
Magazine 31
4 octobre 2011
2
04
/10
/octobre
/2011
22:02
Extrait de l'article :
Tout crieur avait le droit de demander aux buveurs attablés quel prix le marchand leur avait fait, et de crier le prix indiqué par eux. Lorsque le marchand lui fermait sa porte, le crieur devait annoncer le prix du roi, « le feur lou Roy », et le tavernier ne pouvait plus refuser de vendre à ces conditions. Ce prix du roi était celui auquel le roi avait vendu ses vins. Le territoire d’Orléans, en grande partie couvert de vignes, appartenait à la couronne...



Published by Le Blog pittoresque
-
dans
Magazine 31
4 octobre 2011
2
04
/10
/octobre
/2011
21:59
Extrait de l'article :
Recevant leurs premiers statuts au XIIIe siècle et placés sous la juridiction du prévôt des marchands et des échevins, les crieurs, nés du besoin de faire crier les avis d’intérêt particulier, apportent à la couronne un confortable revenu, assurent notamment la publicité et le contrôle des taverniers, mais encore l’annonce des décès et bientôt le commerce d’objets mortuaires.
Pour débiter leurs denrées et marchandises, les marchands parisiens du XIIIe siècle n’avaient point les ressources de notre époque : n’ayant ni journaux, ni affiches, ni écriteaux pour faire connaître ce qu’ils avaient à vendre, et les nouveautés qui venaient de leur arriver, ils ne possédaient qu’un seul moyen de publicité...



Published by Le Blog pittoresque
-
dans
Magazine 31