5 octobre 2011
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Extrait de l'article :
Suivant Quicherat, l’emploi du cirage remonterait au Xe siècle. Il semble cependant qu’au XVIe l’on se servait d’une pierre spéciale dont la composition nous est inconnue, puisque nous lisons dans Les cris de paris en 1545 : « J’ay de bonne pierre noire, / Pour pantoufle et souliers noircir ». D’autre part, il est certain que l’on...



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4 octobre 2011
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Extrait de l'article :
Passant dès 1608 de l’écurie au salon, la longue et étroite botte en cuir de Roussy qui exige du pied de passer sous l’eau froide pour être portée, cède bientôt sa place à la courte botte à entonnoir, cependant que la chaussure à pont-levis séduit une gent féminine aspirant à se grandir.
Datant du règne de Henri IV, les souliers à pont-levis ou à cric étaient montés sur de très hauts talons, de sorte que l’espace compris entre le talon et la semelle ressemblait tout à fait à un pont, le nom de soulier à cric venant, à en croire d’Aubigné dans les Aventures du baron de Fœneste, d’un certain bruit qui se produisait pendant la marche...



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Extrait de l'article :
Emile Souvestre nous apprend qu’au XIXe siècle, la fête de la Saint-Jean est remarquable dans toute la Basse-Bretagne. Dès la veille, on voit des troupes de petits garçons et de petites filles en haillons, aller de porte en porte, une assiette à la main, quêter une légère aumône.
Ce sont les pauvres qui, n’ayant pu économiser assez sur l’année entière, pour acheter une fascine d’ajonc, envoient ainsi leurs enfants mendier de quoi allumer un feu en l’honneur de monsieur saint Jean. Vers le soir...



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Extrait de l'article :
Dans les villages des Hautes-Pyrénées, les préparatifs du feu de la Saint-Jean commencent dès le 1er mai. Ce jour-là, les habitants de chaque commune choisissent sur leur territoire l’arbre le plus haut et le plus droit qu’ils peuvent trouver. Cet arbre est, pour les montagnards, un pin, un mélèze ou un sapin. Les habitants de la plaine...



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23:29
Extrait de l'article :
La description donnée par Ovide des fêtes équinoxiales du printemps incline à penser les feux de la Saint-Jean, qui se déroulent lors du solstice d’été, entés sur une pratique religieuse antérieure au christianisme et que l’Eglise plaça sous le patronage de saint Jean-Baptiste pour ne pas blesser un peuple nouvellement converti devant tenir à ses anciens plaisirs.
Selon Gébelin, les feux de la Saint-Jean ont succédé aux feux sacrés allumés à minuit, chez les Orientaux, qui figuraient par cette flamme le renouvellement de leur année. Ces feux de joie étaient accompagnés de vœux et de sacrifices pour la prospérité des peuples et des biens de la terre. On dansait autour de ce feu, et les plus agiles sautaient par-dessus. En se retirant, chacun emportait...



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Extrait de l'article :
Nés du besoin des habitants d’une ville de savoir à qui facilement s’adresser pour les diverses nécessités de la vie, les premiers annuaires se heurtent pourtant à l’indifférence du public puis aux plaintes de marchands.
Un passage des Essais de Montaigne nous montre de quelle incommodité était, au XVIe siècle, l’absence de tout recueil ou bureau de renseignement. Dans un chapitre de son premier livre, intitulé : D’un défaut de notre police, il écrit : « Feu mon père (...) m’a dit autrefois qu’il avoit désiré...



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Extrait de l'article :
Après que les juges aient apposé leurs signatures et paraphes au bas de la transcription de l’interrogatoire de Marion, la prisonnière est emmenée. Elle est nu-pieds, en chemise, marche péniblement parce que ses pieds et jambes, brûlés, la font beaucoup souffrir. Par pudeur on noue au-dessus de ses genoux une grosse corde, et cette corde qui l’enserre contribue à lui rendre la marche...



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23:00
Extrait de l'article :
Le fait que durant plusieurs années, les attaques de Marion du Faouët et de sa bande aient pu se perpétuer impunément, au grand jour, qu’ils aient été connus de tous et que la maréchaussée n’ait pas paru s’en préoccuper, est assez singulier. Et qu’on ne dise pas que les victimes ne se plaignaient pas ! Qu’était-il besoin de plainte, puisque les faits étaient de notoriété publique ?...



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22:59
Extrait de l'article :
Menant de bonne heure une existence errante, courant foires et pardons en compagnie d’une bande de vagabonds et de voleurs dont elle devient le chef, Marie Tromel met la région du Faouët en coupe réglée, rançonnant paysans ou colporteurs, forçant les sacristies et, bien que sous le coup d’un bannissement, toujours échappe à la justice avant d’être pendue en 1755.
Née à Porz-en-Haie, hameau distant d’un kilomètre à peine du Faouët, le 6 mai 1717 de petits fermiers bas-bretons, Marie-Louise Tromel quitta ce village avant ses 10 ans avec les siens, et si certaines années de sa jeunesse restent dans l’ombre, nous la retrouvons vers 1736 accouchant d’une fille qu’elle aurait eu avec un certain Henry Pezron...



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