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Signes d’une activité commerciale et issus d’une fabrication confinée en Orient, les premiers vêtements de coton signalés en Europe comme des objets précieux datent de la période des croisades, et si la confection française de futaines remonte au moins à 1534, il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour assister à l’essor considérable des filatures continues.
La propagation des tissus de coton en Occident fut en partie due aux croisades qui, si elles n’accomplirent pas le but qu’elles s’étaient proposé, contribuèrent puissamment aux progrès de la science, des arts, de l’industrie et de la navigation. Les premiers vêtements de coton signalés en Europe comme des objets précieux...
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Utilisée comme succédané de l’asphalte pour endiguer asthme, toux, hémorragies ou maladies de la peau, la résine des momies laisse bientôt la place au cadavre lui-même savamment et minutieusement confit.
Perses et Arabes utilisèrent l’asphalte pour lutter contre diverses maladies, soit sous forme de fumigations contre l’asthme, la toux et les points pleurétiques, soit ordonné intérieurement contre les menstruations difficiles, les hémorragies, soit extérieurement pour faire mûrir les abcès, combattre les maladies de la peau, et pour adoucir...
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Le vallon de Troussepoil était anciennement le repaire d’une grosse bête noire à long poil, faite comme un ours, qui ravageait le pays à plusieurs lieues à la ronde. Le monstre prenait plaisir à se baigner dans un ruisseau qui coule au fond de la vallée, et le nom de Troussepoil serait venu de ce qu’il se retirait de là...
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Le Journal des savants du 15 février 1677 nous apprend que l’Anglais Richardson, surnommé l’incombustible et le mangeur de feu, « mâche des charbons, que l’on voit longtemps ardents dans sa bouche ; qu’il fond du soufre, le fait brûler dans sa main, et ensuite le porte tout en feu...
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Les anciens attribuaient à plusieurs plantes potagères le pouvoir d’exercer une action sur la vue. Parmi les liliacées, l’ail et le poireau passaient pour diminuer l’acuité visuelle, l’oignon et la scille pour éclaircir la vision. Une ombellifère, l’aneth, prise par voie gastrique, était considérée comme une des causes de l’amblyopie ; en revanche, le suc d’une rutacée, la rue sauvage...
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Le voyage retour de Caillié en Europe, entamé le 4 mai 1828 après sa découverte de Tombouctou, fut également émaillé d’épreuves, la traversée du désert du Sahara étant source d’indicibles fatigues : les puits sont rares ; ceux qu’on trouve contiennent de l’eau saumâtre et presque non potable, et souvent encore il faut les déblayer...
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Immobilisé à Timé par la fièvre en 1827, Caillié, qui s’apprêtait à quitter la ville lorsque le scorbut s’empara de lui, s’exprimera plus tard ainsi : « Mon palais fut entièrement dépouillé, une partie des os se détacha et tomba, mes dents semblaient ne plus tenir dans leurs alvéoles, mes souffrances étaient affreuses ; je craignis que mon cerveau...
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Passionné dès l’enfance pour les voyages, Caillié, désargenté, s’embarque à 16 ans pour le Sénégal et prend part à plusieurs expéditions dont l’issue malheureuse n’entame pas sa soif de découverte, avant de réussir l’exploit, en s’imprégnant des coutumes africaines, d’être le premier Européen à ramener un témoignage de son exploration de Tombouctou.
C’est à Mauzé-sur-le-Mignon, dans les Deux-Sèvres, que naquit René Caillié, le 19 novembre 1799, d’un père boulanger sans fortune ni instruction qui bornait toute son ambition à faire de son fils un ouvrier honnête et laborieux qui pût lui succéder. Se trouvant tout jeune orphelin, il fut placé sous la tutelle de son oncle qui le fit entrer à l’école communale, où il se distingua...
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Loin de n’exister qu’en Bretagne, le droit de Quevaise avait également été institué sous le nom de Maisneté en Artois, Picardie et Hainaut ; Madelstade en Flandre ; Accès ou Juveignerie en Alsace, où il formait, pour les successions roturières, le contre-pied de l’aînesse dans les successions nobles...